Robots au boulot, jeunes au dodo…
De l’urgence de réenchanter le travail

Les prévisions qui tuent

La machine à remonter le futur répond à un besoin d’anticiper les métiers de demain et de réenchanter le travail.

Quand on parle métiers de demain, les experts sortent leurs chiffres validés par des rapports McKinsey, Anderson ou autres. Dans leur arsenal fétiche, on trouve un pourcentage inquiétant : entre 45 et 60 % des métiers vont être automatisés.

Pour que ce chiffre foudroie mieux les interlocuteurs, les messieurs et dames Irma de l’emploi précisent que, dans la communauté européenne, 100 millions de personnes se tourneront demain les pouces en maudissant robots et intelligences artificielles. Ces Cassandre ajoutent une couche en signalant que personne ne sera épargné. Même les bacs plus, plus et encore plus iront pointer à « Plus de boulot ». Face à cette automatisation annoncée, on assiste à plusieurs réactions.

Les optimistes sont contents. Finis les jobs monotones et routiniers, nous serons demain tous des artistes.

 

Les avancées technologiques et la robotisation permettront de réduire les tâches aliénantes et  ennuyantes et laisseront plus de temps au travailleur pour se concentrer sur des activités créatives.

Charles Christory

fondateur et CEO d’Adictiz

D’autres minimisent l’impact. Les robots ne sont que des êtres binaires qui ne pourront jamais supplanter l’intelligence humaine.

Il ne faut pas être alarmiste : par exemple, les robots avocats ne remplaceront jamais ces professionnels, car l’essentiel de la fonction se situe dans le rapport humain. Les nouveaux outils faciliteront juste le travail des professionnels.

Xavier Vandendriessche,

Président de l’université droit et santé de Lille

D’autres sont fatalistes. Ce n’est qu’une nouvelle illustration de la fameuse destruction créatrice de l’ami Schumpeter. Les nouveaux métiers remplaceront ceux qui ont été détruits. Il faudra juste profiter de cette révolution pour réviser sa copie en matière d’appréhension du travail.

Comme dans toute révolution industrielle, des métiers disparaissent et d’autres apparaissent. Les métiers sont tous transformés par  le numérique. La robotisation force à ne plus penser en termes de métier, de tâches, mais de compétences.

Xavier Gendron,

Cofondateur et CEO de BeWe

Le souci est plus du côté des plus jeunes qui sont totalement démotivés par ces chiffres. Mettant en scène le spectre du chômage, ils les paralysent et les empêchent de réfléchir sereinement à leur avenir professionnel.

Comme les robots vont faire tous les boulots, on doit donc se former à être des bons chômeurs. Comment voulez-vous qu’on trouve notre voie quand l’horizon est bouché.

Stéphanie et Martin

Elève de 1er

Les emballements technologiques les inquiètent. Ils craignent de rester au bord de la route.
À la télé ou sur Internet, ils ne parlent que de leurs intelligences artificielles. Si l’on est un peu intelligent, on comprend qu’on n’a plus  besoin de la notre.
Slimane

Elève de 4ème

Pour leur redonner espoirs, motivations, appuyons-nous sur la richesse existantes -les inventions, recherches, technologies- pour imaginer les nouveaux métiers. Inventer des mots pour les nommer permettra de mettre de la poésie dans un monde qui en manque souvent.

Comme dans toute révolution industrielle, des métiers disparaissent et d’autres apparaissent. Les métiers sont tous transformés par  le numérique. La robotisation force à ne plus penser en termes de métier, de tâches, mais de compétences.

Xavier Gendron,

Cofondateur et CEO de BeWe

Le souci est plus du côté des plus jeunes qui sont totalement démotivés par ces chiffres. Mettant en scène le spectre du chômage, ils les paralysent et les empêchent de réfléchir sereinement à leur avenir professionnel.

Comme les robots vont faire tous les boulots, on doit donc se former à être des bons chômeurs. Comment voulez-vous qu’on trouve notre voie quand l’horizon est bouché.

Stéphanie et Martin

Elève de 1er

Les emballements technologiques les inquiètent. Ils craignent de rester au bord de la route.
À la télé ou sur Internet, ils ne parlent que de leurs intelligences artificielles. Si l’on est un peu intelligent, on comprend qu’on n’a plus  besoin de la notre.
Slimane

Elève de 4ème

Pour leur redonner espoirs, motivations, appuyons-nous sur la richesse existantes -les inventions, recherches, technologies- pour imaginer les nouveaux métiers. Inventer des mots pour les nommer permettra de mettre de la poésie dans un monde qui en manque souvent.